Depuis 1982, le Luxembourg comptait encore cinq brasseries en activité. La Brasserie de Diekirch restait comme auparavant en tête des brasseries exportatrices, les Brasseries Réunies étaient en tête des brasseries produisant pour le marché national, suivies de la Brasserie Nationale. Le développement des trois entreprises régnant sur le marché était le fruit d’un changement de structure qui s’est opéré dans le secteur brassicole luxembourgeois au cours de la seconde moitié du 20e siècle. Le contrôle des prix par l’Etat et l’intercalage de points de vente empêchaient tout oligopole. Même si la situation économique s’était améliorée au point que chaque débit de boissons pouvait compter sur 143 clients potentiels - ils n’étaient que 106 en 1948 -, il ne fallait pas oublier que beaucoup de débit de boissons n’étaient plus rentables en raison de la consommation croissante de bière chez soi ou dans les hôtels et restaurants. Les cadres des brasseries se virent dès lors confrontés au problème suivant : dans le même temps où il leur était de plus en plus difficile de se retirer des contrats conclus avec les acheteurs de leurs produits, ils durent reconnaître la nécessité de l’extension des réseaux de distribution locaux et à l’étranger. Dans cette situation, une collaboration étroite entre les cinq brasseries était inévitable. Il fallait trouver ensemble des solutions pour empêcher la pénétration de brasseries étrangères sur le marché national, créer en outre de nouveaux débouchés et améliorer les possibilités de distribution indépendantes de débits de boissons.
Les exportations vers la France et la république fédérale d’Allemagne connurent un fort recul, tandis que les ventes en Belgique se maintenaient. La part des importations se situait sous les dix pour-cent. Après deux années de faible production pour les brasseries luxembourgeoises, 1985 apporta un nouvel élan. C’était également l’année où la situation recommença à se stabiliser à Diekirch. Avec une production globale de 738 302 hl de bière, les brasseries du Grand-Duché atteignirent de nouveau, du point de vue actuel, un point culminant. Près de soixante pour-cent de cette production furent consommés au Luxembourg, les quarante pour-cent restants à l’étranger. Un tel chiffre d’affaires ne fut plus réalisé qu’en 1986, pour ensuite baisser continuellement.
En 1993, la production du secteur brassicole luxembourgeois fut égale à celle de 1971. Tant les petites que les moyennes brasseries avaient limité leur production. „L’exercice 1993 n’a pas été favorable pour l’industrie brassicole luxembourgeoise.“ . Les exportations reculèrent en conséquence. Le principal importateur de bière luxembourgeoise resta la Belgique, avec 68 %, suivie de la France, 25 %. Des exportations furent effectuées dans une moindre mesure vers d’autres pays encore dont l’Allemagne. Malgré l’augmentation de la population et de la consommation de bière, il fallut, dès 1993, se rendre à l’évidence : l’augmentation à 16% de la part des bières d’importation dans la consommation intérieure était bien la principale cause du recul de la production. Même les étés très chauds ne s’accompagnérant pas de grands succès à la vente pour les brasseries mais contribuèrent plutôt à faire augmenter la consommation de boissons non alcoolisées en raison du changement de comportement des gens dans ce domaine - la consommation par habitant baissa de 115/120 à 103 litres (1993).
Les brasseries luxembourgeoises avaient perçu l’évolution du marché. Afin d’être présentes en permanence sur le marché intérieur avec près de 400 000 hl, d’augmenter la vente de leurs produits par le biais des exportations et de rester compétitives, elles investirent depuis 1987 de manière ciblée dans les domaines de la production, de la distribution, du marketing et de la publicité. De plus, elles élargirent leurs offres en se chargeant de la distribution d’autres boissons ou en proposant des bières légères sur le marché.
L’assainissement de la Brasserie de Diekirch eut lieu dans cette phase de restructuration de l’industrie brassicole luxembourgeoise. Le capital social fut ramené à cinquante millions de francs, toujours réparti en 10 000 actions, et augmenté de 150 millions de francs par l’émission de 30 000 nouvelles parts sociales, pour atteindre ainsi 200 millions de francs. Tous les administrateurs et commissaires en place durant les années 1977-1980 se retirèrent, sauf René Gredt, ancien commissaire de la Brasserie de 1970 à 1980, au service du Grand-Duc, qui avait été élu en 1980 au Conseil d’administration et confirmé dans ses fonctions. Au poste de président du Conseil d’administration fut désigné Ady Colas, directeur de la BIL, auquel incomba la tâche de l’assainissement. Pour l’exercice 1982/83, le Conseil d’administration était composé de Ady Colas (président), Charles Leclère, René Gredt, Lucien Dury et Jean Seywert. René Pitz et Pierre Feltes conservèrent leur poste de commissaires. L’assainissement s’avéra difficile et se traduisit, pour de nombreux membres du personnel, par la perte de leur emploi. La direction de l’entreprise essaya par tous les moyens de maintenir l’exploitation à flot. Il s’agissait en l’occurrence de se dresser contre des voix prônant une reprise des brasseries luxembourgeoises par des sociétés étrangères. La production de bière globale du Luxembourg (600 000 hl par an) était largement inférieure à celle d’une brasserie moderne. Les mesures d’assainissement suivantes - en particulier - furent prises : réduction considérable de la production, qui fut limitée à la bière; diminution des effectifs de 119 unités; suspension des investissements et remodelage du réseau de distribution. Ces mesures furent appliquées jusqu’en 1984. La Brasserie de Diekirch ne produisait finalement plus que 27 % de la bière luxembourgeoise, étant ainsi dépassée par ses concurrents nationaux. Elle resta cependant la plus grande brasserie exportatrice du Luxembourg.
La nouvelle politique de l'entreprise produisit des effets dès 1982/1983, et surtout à partir de 1984: les résultats d'exploitation étaient à nouveau positifs. Sur la lancée de cette restructuration, l'éventail des variétés de bière fut également recomposé. En avril 1985, après une année de tests, M. Horst Hermann Müller, maître brasseur à Diekirch, présenta au public un nouveau produit. Une bière spéciale, se démarquant des autres types de bières par sa teneur en alcool (6,9 %), un moût de base de 15,5 % minimum et sa couleur sombre, fut ainsi lancée sur le marché sous l'appellation déjà connue de "Grande Réserve", à côté de la Pils. Bue froide, elle est rafraîchissante et savoureuse.
Le choix et la composition des variétés de bières furent, pour la direction de la Brasserie de Diekirch, toujours conditionnés par une exigence: l'adéquation du produit à l'exportation. La Belgique restait le principal importateur de bière luxembourgeoise, mais la France, l'Allemagne et l'Angleterre en importaient également. Les relations avec leur partenaire traditionnel qu'était la Belgique -où les brasseurs de Diekirch savaient que leur bière jouissait d'une grande popularité- furent consolidées en 1985 par la signature d'un contrat entre la Brasserie et la "Fédération belge des négociants en bières et eaux de boisson". Diekirch s'engageait à produire, dès le début de l'année, une bière spécialement conçue pour le marché belge, la "Kaly Pils". La commercialisation de cette bière fut très rapidement un succès et, en novembre 1985, on fêta la sortie de la 24 millionième bouteille. 250 négociants en bière indépendants furent invités à cette occasion. M. Lucien Dury avait entretemps remplacé M. Ady Colas à la présidence du Conseil d'administration.
La prise de participation majoritaire, en octobre 1985, des Brasseries Réunies de Luxembourg Mousel & Clausen SA dans la Société anonyme de la Brasserie de Diekirch doit être considérée comme une mesure de consolidation de l'industrie brassicole luxembourgeoise, de maintien de sa compétitivité et de sauvegarde de ses postes de travail. Les Brasseries Réunies cédèrent une partie des parts sociales ainsi acquises à la brasserie belge Artois (aujourdh'hui Interbrew International Finance SA, holding luxembourgeois), de sorte qu'il n'y avait plus d'actionnaire majoritaire. La Banque Internationale conservait à l'époque une participation significative, revendue par la suite. Elle entretient cependant aujourd'hui encore d'étroites relations d'affaires avec la brasserie. Il reste encore un certain nombre de petits actionnaires, provenant en partie des familles fondatrices.
Le Conseil d'administration fut complété par décision de l'assemblée générale des actionnaires du 29 avril 1987. A Lucien Dury, président, Ady Colas, René Gredt, Robert Hentgen et Albert Reiffers, membres déjà en fonction, vinrent s'ajouter Alphonse Tilmant, Jean Van Damme et Roland de Kergorlay.
Rien de ce qui touche aux produits spécifiques et aux installations de production et de vente de la Brasserie de Diekirch ne fut modifié, et l'entreprise conserva son indépendance économique et financière. Au cours de la seconde moitié des années quatre-vingts, le Conseil d'administration pris fermement position en faveur du maintien du site d'exploitation de Diekirch.
Lorsque, en 1988, des rumeurs firent état, dans l'opinion publique, d'une possible fermeture de la Brasserie de Diekirch, la Ville et la Brasserie les démentirent vigoureusement. René Gredt, membre du Conseil d'administration et, depuis le 1er mai 1989, administrateur-délégué, y répondit par ce bref message: "Actuellement aucun élément ne permet de mettre en doute l'existence même future de notre Brasserie"(9). Les inquiétudes quant à l’avenir de la Brasserie de Diekirch SA se dissipèrent avec la confirmation du maintien d'un ancrage majoritairement luxembourgeois de l'actionnariat de la Brasserie. Enfin, M. Jules Pauly, nommé nouveau président de la Brasserie en remplacement de M. Lucien Dury -élu président d'honneur- déclara lors de l'inauguration de la nouvelle bouteillerie, le 23 novembre 1992: "(...) Diekirch reste une entreprise économiquement et financièrement indépendante avec une direction autonome"(10).
La production de la Brasserie de Diekirch pour la seconde moitié des années quatre-vingt avoisinait, avec de faibles variations, les 200000 hl; à l'instar des autres brasseries, elle fut cependant revue à la baisse par la suite. En cause: la rationalisation. Les installations exploitées par les ouvriers de la Brasserie étaient considérées comme particulièrement productives: avec 4.000 hl environ, chacun des 47 ouvriers de la Brasserie de Diekirch continuait à produire quelque 800 hl de plus par an que l'ouvrier brassicole luxembourgeois moyen. Une fois de plus, la Brasserie de Diekirch avait démontré, en période de crise, une force particulière, d'autant plus que cette fois -à la différence des précédentes crises économiques généralisées- elle avait dû faire face seule à une concurrence nationale vigoureuse.
Tant le chiffre d'affaires que les bénéfices suivirent une courbe ascendante au cours de la seconde moitié des années quatre-vingts. Ces résultats étaient le fruit du travail réalisé par la société-mère de la Brasserie ainsi que de la situation économique de "Euro-Boissons", l'unique filiale contrôlée à cent pour-cent par Diekirch, spécialisée dans le commerce en gros de boissons, et seule rescapée des filiales créées par la Brasserie de Diekirch dans les années soixante-dix. La baisse de la consommation de bière au Luxembourg obligea toutes les brasseries à prendre de nouvelles mesures de rationalisation. Le 1er janvier 1993, l'impôt luxembourgeois sur la bière fut enfin adapté aux normes européennes. La bière luxembourgeoise fut ainsi, elle aussi, taxée en tant que produit final et les accises furent entièrement perçues dans le pays de production, à la sortie des entrepôts de la brasserie, que la bière soit destinée au marché intérieur ou à l'exportation.
Dans les années soixante-dix déjà, de nombreuses brasseries -parmi lesquelles la Brasserie de Diekirch- s'étaient constitué une seconde source de revenus par le biais de la vente de boissons non alcoolisées, se constituant dans le même temps leur propre réseau de distribution. Le client des années quatre-vingts et quatre-vingt-dix se révéla encore plus exigeant pour l'approvisionnement en boissons. L'offre de Pils et de soft drinks (boissons non alcoolisées) ne suffisait plus à satisfaire ces exigences.
Afin de satisfaire leur clientèle, nombreuse, de tous âges et de toutes les couches sociales, les brasseries furent obligées de produire une bière normale, une bière spéciale et, selon les cas, une bière sans alcool. De plus, une entreprise de boissons comme Euro-Boissons n'avait de perspectives de réussite sur le marché
luxembourgeois que si l'éventail des produits offerts se composait non seulement d'eaux minérales de qualité supérieure, de jus de fruits et de limonades, mais également de spiritueux, de vins et même de champagnes et répondait aux besoins. La Brasserie de Diekirch s'était spécialisée dans la distribution. Des camions à l'inscription de "Diekirch" ou de "Euro-Boissons" -appartenant en partie à la Brasserie- approvisionnaient en produits multiples les gros clients de Diekirch répartis à travers l'Europe. La route fut préférée à la propre voie ferrée, car elle permettait de joindre chaque client. Le nombre de clients s'approvisionnant encore directement à la Brasserie avait considérablement diminué.
Etant la première et la plus grande brasserie exportatrice du Luxembourg, la Brasserie de Diekirch devait avoir tout particulièrement à coeur d'entrer, en 1993, forte de son expérience, dans le marché communautaire. C'était là un défi de taille pour une brasserie de dimension moyenne comme la Brasserie de Diekirch, d'autant plus que -par exemple- aucune brasserie allemande de taille moyenne n'était présente au niveau européen, mais uniquement les grandes. Il fallait à une brasserie luxembourgeoise consentir bien des efforts au niveau de son organisation pour s'imposer face à la forte concurrence des "géants de la brasserie européenne" (2).
En 1992, la part de la Brasserie de Diekirch dans les exportations de bière du Luxembourg -destinées essentiellement aux marchés des pays européens voisins- était de 63 %, répartis comme suit: 85 % exportés vers la Belgique, le reste vers la France et l'Allemagne. Avec 57 % des exportations de bière, la brasserie confirmait en 1995 sa première place dans ce secteur, et écoulait ainsi à l'étranger plus de la moitié de sa production -165.000 hl- pour cette année. Alors que la Belgique ne représentait plus que 75 % de ses exportations, la part de la France était portée à 20 %. L'Allemagne, l'Espagne et l'Italie comptaient également parmi les marchés d'exportation. Fin 1995, les ventes globales de bière enregistraient un léger mieux.
Une condition préalable essentielle, remplie par la Brasserie de Diekirch, pour pouvoir s'imposer avec succès sur les marchés européens est la production d'une bière de qualité supérieure. En 1994, la Brasserie de Diekirch se distinguait non seulement par la production de produits fabriqués dans le respect exclusif de la loi sur la pureté, mais surtout par la commercialisation de trois types de bière différents de par le goût et la teneur en alcool:
- la "Premium", bière du type Pilsen, d'une teneur en alcool de 4,8 % ,
- la "Grande Réserve", bière brune spéciale, d'une teneur en alcool de 6,9 %, et
- l"Exclusive", une bière blonde, aux arômes généreux, d'une teneur en alcool de 5,2 %.
Une bière brune, d'une teneur en alcool de 5,2 %, vint compléter la liste fin 1994.
Pour satisfaire toujours plus ses clients, la Brasserie de Diekirch diversifia la taille et le type de conditionnements de ses produits. Il fallait ici tenir compte du fait qu'un éventail élargi des conditionnements et des boissons proposés à la vente entraînerait des frais supplémentaires au niveau du remplissage et des coûts. La modernisation des bâtiments et des installations techniques se révéla par conséquent indispensable.
Jusqu'au début des années quatre-vingt-dix, la gestion des affaires de la Brasserie de Diekirch fut assurée par le directeur, un directeur adjoint et le maître brasseur, lesquels étaient soumis au contrôle du Conseil d'administration. Tous les employés et ouvriers étaient subordonnés aux administrateurs selon une certaine hiérarchie. Face à la nécessité, pour une entreprise tournée vers l'Europe, de disposer de chefs de service responsables, adjoints au directeur et ayant une voix consultative, et à la nécessité tant de faciliter la communication au sein de l'entreprise que d'intensifier les contacts avec la clientèle, les champs d'action des dirigeants furent élargis et chacun d'eux reçu -à rang égal- le contrôle direct d'un département, le tout sous la présidence et la responsabilité d'un administrateur-délégué. Le poste de directeur adjoint fut supprimé.
Le groupe des dirigeants -le Comité de direction- compte actuellement six membres:
1) René Gredt, président, administrateur-délégué,
2) Horst Hermann Müller, directeur technique,
3) Emile Weinachter, directeur commercial,
4) André Molitor, chef du département financier,
5) Raymond Scholer, chef du département administratif,
6) Marc Giard, conseiller général.
Grâce à la simplification de la hiérarchie et à l'amélioration des structures de communication, la Brasserie S.A. devint une entreprise plus flexible. Elle améliora ainsi sa position sur le marché européen des boissons.
Avec une ardeur d'avance sur son temps, la Brasserie investit dans des procédés écologiques à une époque où l'opinion publique n'était pas encore sensibilisée à ce problème. Une installation fut donc aménagée au début des années soixante-dix pour récupérer l'extrait sec de kieselguhr (terre de diatomées) après la filtration et le traiter séparément. Ce procédé permit de limiter considérablement la pollution des eaux. Par ailleurs, la lie était alors déjà récupérée et vendue à l'industrie pharmaceutique. Cette conscience écologique trouva son prolongement jusqu'à aujourd'hui dans les investissements ultérieurs, se traduisant aussi souvent par un accroissement des coûts. Au début des années quatre-vingt-dix, quelque 300 millions de francs furent investis dans la construction d'un nouvel entrepôt pour bouteilles vides et pleines et d'une nouvelle cave pour bouteilles. Ici aussi, les investissements nécessaires au respect de l'environnement furent réalisés. Afin de réduire le niveau des nuisances sonores, la nouvelle cave fut équipée d'un toit anti-bruit et de bandes transporteuses à fréquence réglée. Dans le même temps, les étiquettes furent reconçues et la feuille d'aluminium fut remplacée par une feuille de papier recyclable.
Parmi les autres investissements importants, il faut citer:
en 1994, la cuve de filtrage de la salle de brassage fut transformée, et équipée des techniques de pointe, permettant ainsi une amélioration de la qualité.
En 1995, une machine d'inspection ultra-moderne, entre autres, fut installée dans la cave des bouteilles afin de permettre une sécurité maximale pour les bouteilles à remplir. Toute l'installation de chargement fut remplacée par des gerbeurs empileurs électriques, respectueux de l'environnement. Pour l'assurance qualité, le laboratoire fut équipé des appareils d'analyses les plus modernes.
Début 1996, la Brasserie fit l'acquisition d'une nouvelle chaudière à vapeur, fonctionnant au gaz -énergie respectueuse de l'environnement- ou au fuel léger. Afin d'assurer l'approvisionnement futur de la Brasserie en eau de qualité, un nouveau puits est creusé. Une nouvelle salle de fermentation et une nouvelle cave de garde sont également prévues. Ces gros investissements se sont accompagnés et s'accompagnent toujours de nombreux investissements de moindre importance, afin d'assurer la continuité de l'entreprise.
Ces importantes décisions quant à l'avenir de la société ont été prises sous la présidence de M. Jules Pauly. L'actuel Conseil d'administration, avec Emile Weinachter au poste de secrétaire, est constitué, après plusieurs redistribution des sièges, de:...........président, Tony Desmet, vice-président, René Gredt, directeur, ainsi que de Robert Hentgen, Marc Jacobs, Albert Reiffers et Patrice Thys.